Quel type de rando choisir en fonction de votre niveau ?

Vous vous demandez quel est le type de randonnée le plus adapté à votre niveau et surtout où pratiquer en pleine nature ? La randonnée est un terme qui englobe des pratiques sportives très différentes. Quelle est la différence entre la marche et la randonnée ? La marche nordique se pratique t-elle seulement au Pôle Nord ? En solo ou en famille, en mode contemplatif ou très sportif, il y a forcément une pratique de randonnée adaptée à votre niveau et à vos envies ! C’est promis.

Retrouvez ici les spécificités de ces différentes activités : trek, randonnée en itinérance, randonnée pédestre, randonnée raquettes, trail, randonnée en haute altitude, balade, marche nordique et marche d’endurance. Choisissez l’activité qui vous convient le mieux et découvrez nos conseils pour débuter ainsi que de supers idées d’itinéraires dans des régions variées de France. Voici comment choisir le type de randonnée le plus adapté à vos besoins et vos envies. Géronimooooo !

Pour se ressourcer : la randonnée pédestre

Qu’est-ce que la randonnée ?

La randonnée pédestre, c’est le type de randonnée le plus évident. C’est le fait de marcher à pied en pleine nature avec un minimum de préparation en amont. On suit un itinéraire précis, on checke la météo, on part avec un sac à dos, une carte… Même si la randonnée pédestre ne demande pas une organisation monstre, elle ne s’improvise pas complètement : pas de bêtises, on vous a à l’œil !

Pour qui : le niveau requis

La randonnée pédestre est accessible à tout âge : il suffit juste de trouver un itinéraire à son niveau et d’adapter sa vitesse. On pense aussi à adapter sa randonnée en fonction des capacités physiques de celles et ceux qui nous accompagnent. Par exemple, randonner en solo ne nécessite pas la même préparation qu’une randonnée en famille. On en profite pour vous dire qu’avoir un marmot n’empêche pas de mettre le nez dehors, tout simplement parce que bougeotte rime avec couche-culotte. On ferme la parenthèse…

Pour réussir sa randonnée, il faut pouvoir bien la préparer en consultant des topos sur internet ou en version papier. Il est préférable de partir avec la carte IGN de la zone de randonnée concernée, et de se renseigner sur la météo (le jour même aussi). Comme ça, si les voyants sont au rouge, ça vous fera – pour une fois – une excuse valable pour rester sous la couette.

Comment s’équiper : le matériel conseillé

Quand on est débutant.e, pas la peine de se ruiner en s’offrant tout le rayon randonnée du magasin. Quelques vêtements techniques et plus chauds en cas de pluie et de vent, des vêtements confortables et légers, de bonnes chaussures de marche, un sac à dos et vous voilà paré.e.s ! L’important est de connaître la règle des 3 couches. Au fur et à mesure que la durée de la randonnée progresse avec son niveau et ses envies, on pourra acheter une tente, des vêtements plus techniques… Mais attention, la règle des 3 couches, elle, n’est pas exponentielle : si les ogres sont comme les oignons (a dit un grand sage), ce n’est pas le cas pour les humains.

Où pratiquer : les idées de parcours

La randonnée pédestre étant de plus en plus à la mode, une multitude de sites permettent de découvrir des itinéraires de randonnées à travers toute la France.

  • Visorando est une référence : gratuit et intuitif, il y a un site et une application.
  • FFRandonnée donnent des milliers d’idées de randonnées à portée de pied : les chemins de Petite Randonnée (PR) sont des itinéraires d’une durée maximale d’une journée.
  • Et pas de panique les citadins, il y en a pour tout le monde – même si on habite à Paris : voici nos itinéraires préférés à proximité de la capitale.
  • On pense à visiter les sites web des offices du tourisme, qui font la promotion de nombreux itinéraires balisés.
  • Et sinon, pourquoi ne pas démarrer un GR à moins d’1h de chez vous ? Il n’y a pas que le GR20 dans la vie !

Pour s’émerveiller : la randonnée raquettes

C’est quoi ?

La randonnée raquettes, c’est un type de randonnée qui permet de continuer à marcher en hiver alors que le sol est recouvert de neige. Cela permet d’accéder à des coins inaccessibles à pied car trop enneigés. Le ski de randonnée permet cela aussi, mais la randonnée en raquettes est plus facile et accessible. C’est un moyen de (re)découvrir les sentiers parcourus l’été en montagne, mais pas que ! Étant donné que la neige modèle le relief, les paysages sont magnifiques et singuliers ! Et avec un peu de chance, vous pourrez même observer des traces d’animaux comme le Yéti Cendré des Neiges.

Pour qui : le niveau requis

Les raquettes à neige sont faciles à pratiquer et accessibles à toutes et tous, à tout âge. Comme pour la randonnée pédestre, il suffit d’adapter son itinéraire et sa vitesse à ses capacités physiques.

Néanmoins, faire des raquettes en montagne n’est pas un type de randonnée à prendre par-dessus de la jambe : ce n’est pas juste une randonnée d’été avec une couche de neige en plus. L’environnement peut être un danger en raison de la qualité de la neige et/ou de la topographie du terrain (avalanche, ponts de neige sur les rivières). Alors pas question de faire le mariole !

À moins de faire des raquettes dans la station de ski indoor de Dubaï, des précautions sont à prendre (au niveau du matériel emporté, de l’itinéraire). Il faut pouvoir prendre en compte des variables telles que la météo, l’orientation de la sortie pour connaître l’état de la neige… Pfiou, ça en fait des choses à retenir !

Heureusement, commencer par pratiquer sur des itinéraires sécurisés et balisés dans les domaines skiables ou partir en randonnée raquettes avec un guide peut être une bonne idée pour se roder en tant que débutant.e ! Ouf !

À lire aussi : 👉 Toutes nos aventures en randonnée-raquettes

Comment s’équiper : le matériel conseillé

Pour commencer, on a besoin de raquettes qu’on peut louer facilement en montagne avec des bâtons pour l’équilibre. Les raquettes à neige s’adaptent à nos chaussures de randonnée, donc pas besoin d’acheter des chaussures spécifiques. Toutefois, on veillera à ce qu’elles soient bien imperméables si on ne veut pas que nos orteils barbotent.

Concernant l’équipement, il faut bien sûr des vêtements chauds, surtout si on prévoit de dormir en refuge. Dame Nature est imprévisible, surtout en montagne : alors même si la météo est correcte on prend de quoi se couvrir. Même à la journée, on part souvent avec des sacs à dos de 30 à 40 litres.

Pour en savoir plus sur la manière de s’équiper pour ce type de randonnée en raquettes, c’est par ici !

Où pratiquer : les idées de parcours

  • Pour les débutant.e.s, ça peut être une bonne idée de commencer les raquettes à neige en station de ski pour se mettre en jambe. Surtout que des zones sont dédiées à cette activité : ce serait bête de ne pas profiter des circuits balisés par les domaines !
  •  Eskapad info propose plus de 380 topos de rando raquettes.
  • Rendez-vous ici pour avoir d’autres idées d’itinéraires en autonomie et loin des foules sentimentales à télécharger.
  • Si on veut partir à l’aventure, voilà un itinéraire en raquettes sur 5 jours dans les Vosges.
  • Si vous préférez partir avec un guide et un itinéraire, voici tous nos voyages randonnée-raquettes ! On espère que vous avez un bon revers.

Pour voir du pays : la randonnée itinérante ou trek

C’est quoi ?

Si on vous dit trek, vous allez peut-être nous répondre Népal, Himalaya, sherpas. Et vous n’avez pas tort, mais c’est aussi un type de randonnée qui a beaucoup évolué depuis ces dernières années. C’est maintenant un synonyme de randonnée en itinérance : le trek, c’est le fait de marcher plusieurs jours d’affilée en dormant chaque soir dans un endroit différent. Autrement dit, on se fait nomade le temps d’une grande randonnée !

Finalement, le gros plus c’est qu’on fait un pied de nez à la monotonie. On explore toujours de nouveaux espaces. Le trek, c’est un peu l’alter-ego de la micro-aventure : c’est un heureux mélange entre randonnée pédestre et aventure. Au-delà de l’activité physique, on explore une région et on va à sa rencontre, que cela concerne la gastronomie, le savoir-faire local, la population…

Pour qui : le niveau requis

Forcément, le trek requiert de l’effort physique puisque c’est une grande randonnée. Il faut aimer la marche à pied, mais tout le monde peut se lancer dans ce type de randonnée. Il existe différents types de trek et chacun.e peut donc trouver grolle à ses orteils ! On peut très bien aller faire une randonnée en itinérance dans les Vosges, dormir en gîte, marcher sur des chemins tout doux, comme aller faire le tour du Mont Blanc et bivouaquer dans son duvet à 3000 mètres d’altitude.

Dans certains coins, c’est vrai qu’il faut mieux être un.e randonneur.se aguerri.e, avec un bon sens de l’orientation et bien au fait des conditions climatiques pour partir seul.e en autonomie. Partir accompagné.e avec un guide et d’autres personnes peut donc être une solution pour oser explorer ces coins qui vous font rêver ! À côté de ça, le trek organisé en groupe a d’autres avantages : celui de se délester de son équipement lourd, puisqu’on ne transporte que l’équipement de la journée (ce qui permet d’alléger considérablement le barda). Le reste est acheminé par d’autres moyens (porteurs, animaux).

À lire aussi : 👉 Toutes nos aventures en trek

Et au delà de l’organisation, l’avantage des vacances sportives en trek, c’est aussi l’assurance de mieux se reconnecter avec soi et les autres. La convivialité, le partage et le respect des autres et de l’environnement sont au cœur de ce type de grande randonnée. C’est une application directe du tourisme vert et éthique ! On peut se dépasser sans trop forcer (pas de souffrance, c’est les vacances), ce qui procure une satisfaction folle, et on sort de sa zone de confort en toute sécurité.

Comment s’équiper : le matériel conseillé

Il y a deux manières d’aborder le trek : en autonomie, où on gère toute l’organisation de A à Z, et en groupe organisé avec une agence. Le bivouac étant une spécificité du trek, notre périple nécessite donc une réflexion logistique et de l’organisation, des points de ravitaillement à l’eau potable en passant par l’hébergement. Attention à bien partager la charge mentale pour que ça reste un plaisir !

Mais en règle générale, en bivouac, le sac à dos est plus chargé qu’une randonnée classique : on emporte des vêtements et de la nourriture pour plusieurs jours (et de quoi la préparer), avec éventuellement une tente si on prévoit de dormir dehors. Mais ce n’est pas un passage obligé, il existe différents types d’hébergement : nuit à la belle étoile, auberge, ou refuge. On peut varier les plaisirs. Et dans tous les cas, on n’oublie pas son sac de couchage. Pour en savoir plus sur la préparation d’une grande randonnée en itinérance, rendez-vous ici !

Si vous voulez partir en randonnée en itinérance en autonomie, retrouvez ici tous les meilleurs conseils pour ne pas se louper.

Où pratiquer : les idées de parcours

C’est bien beau tout ça, mais où partir faire une grande randonnée en itinérance, où faire un trek ? En France, il y a des tonnes d’endroits de rêve qui n’attendent que d’être explorés.

  • Aller faire un tour du côté des 15 plus beaux lacs de France, en autonomie ou en groupe organisé. Se réveiller face au reflet des cimes enneigées dans le miroir du lac, ça met la larme à l’œil aux plus endurci.e.s d’entre nous.
  • Le site de la randonnée itinérante par FFRandonnée propose des milliers de parcours. Les sentiers de Grande Randonnée de Pays (GRP) sont en général des boucles qui permettent de faire le tour d’un “pays” (ex. le GRP Tour du Lac d’Annecy ou le GRP Tour du Morvan). Les chemins de Grande Randonnée (GR) sont plus longs, souvent en ligne droite et permettent de parcourir des territoires avec une diversité incroyable de paysages.
  • Tadam ! Voici les 5 plus beaux treks de France, surtout des GR, où on s’occupe de tout : itinéraire, météo, orga. Inspirez-vous, ou décidez de partir avec nous !
  • On peut aussi trouver son GR ou GRP sur l’appli Iphigénie ou sur Way Marked Trail.

Pour tutoyer les sommets : la randonnée d’altitude

C’est quoi ?

La rando de haute montagne ou la rando d’altitude est un type de randonnée qui se rapproche de l’alpinisme. Toutefois, les différences entre les deux pratiques sportives ne relèvent pas seulement des différences d’altitude : en général, on évoque l’alpinisme quand on doit se servir de ses mains pour escalader. Bon, on ne vous conseille quand même pas de rester les mains dans les poches pendant votre randonnée, ça pourrait potentiellement engager votre pronostic vital.

Mais pour différencier la randonnée d’altitude de la randonnée pédestre classique, c’est bien une affaire d’altitude : la barre est fixée à 2400 mètres. Avec ce type de randonnée, on évolue sur les hauteurs, ce qui nous permet (parfois) de flirter avec l’alpinisme dans des panoramas d’exception ! On fait attention à ne pas trop flirter avec le vide, histoire de rentrer en un morceau pas trop abîmé.

Pour qui : le niveau requis

Pour pratiquer la randonnée en altitude, mieux vaut être un.e randonneur.se aguerri.e et sportif.ve avec de bonnes capacités physiques. Il vaut mieux ne pas avoir le vertige : c’est mieux avec les yeux ouverts.

Si elle fait rêver, la rando en haute montagne est exigeante, que ce soit physiquement (potentiels effets de l’altitude, dénivelé) mais aussi techniquement, avec des passages sur des arêtes, des névés…

Comment s’équiper : le matériel conseillé

À environnements difficiles, matériel adapté ! On emporte avec nous des vêtements chauds et imperméables, des lunettes qui couvrent bien les yeux, des chaussures adaptées à la montagne voire des chaussures d’alpinisme, et un gros sac à dos.

Où pratiquer : les idées de parcours

Pour pratiquer un sport complet : la marche nordique

C’est quoi ?

La marche nordique, c’est ce type de randonnée où des gens marchent en pleine nature, mais de manière accélérée et avec des bâtons spécifiques. Le but, c’est d’utiliser les bâtons de manière à propulser le corps vers l’avant et à allonger la foulée : la marche est plus rapide, et permet donc de solliciter l’ensemble du corps. Et c’est le cas de le dire, puisque 80 à 90% des muscles du corps travaillent, une fois qu’on maîtrise ce geste technique de propulsion dynamique. Et après, on y va à fond les bâtons !

Pour qui : le niveau requis

Tout le monde peut se lancer dans ce type de randonnée. Il suffit d’adapter sa pratique à ses objectifs et capacités physiques. Ceux et celles qui pratiquent la randonnée classique peuvent être tenté.e.s de se lancer dans cette activité pour engager les muscles du haut du corps. Au passage, la marche nordique permet de créer du lien social avec d’autres fous et folles du bâtons : de très nombreux clubs et cours collectifs existent dans l’Hexagone pour marcher de concert.

On peut aussi pratiquer de son côté, selon ses préférences. Mais il ne faut pas oublier que la technique de la marche nordique est plus difficile à assimiler qu’il n’y paraît. Si on ne veut pas se mettre de bâtons dans les roues, on peut s’offrir une initiation avec un.e professionnelle !

Comment s’équiper : le matériel conseillé

Il faut investir dans des bâtons dédiés à cette activité, conçus dans des matériaux légers et qui s’adaptent à différents types de sol. On peut choisir des chaussures pensées pour la marche nordique, qui sont souples et adhérentes à la fois, ou s’assurer que ses propres chaussures conviendront pour la pratique.

Où pratiquer : les idées de parcours

  • On privilégie les chemins de campagne, de forêt ou en bord de mer, mais aussi les petits sentiers en ville.
  • Il existe à travers la France des sentiers balisés dédiés, les Stations Nordik Walk.
  • Sur Wikiloc, on peut retrouver des milliers de parcours de marche nordique répertoriés.
  • On peut aussi se rapprocher des clubs de la FFRandonnée qui proposent des sessions collectives encadrées et qui s’occupent de l’itinéraire.

Pour se lancer un défi en groupe : la marche d’endurance ou Audax

C’est quoi ?

La marche d’endurance ou marche Audax est un type de randonnée qui se pratique via des courses homologuées sur de longues distances à une allure imposée de 6 à 6,5 km/h (25, 50, 75, 100, 125, et 150 km). Le parcours se fait en groupe avec un capitaine de route : tout le monde part et revient ensemble sur un temps imparti. Ça nous plait bien cet esprit, pas vous ?

Pour qui : le niveau requis

Si on est en quête d’une aventure collective où le partage et la solidarité sont de mises, alors ce type de randonnée devrait faire mouche. La solidarité de course au cœur de la marche d’endurance conviendra aux personnes ayant besoin d’encadrement, mais un peu moins à celles qui privilégient la performance individuelle.

En termes de niveau physique, la marche Audax est prenante à cause de la durée et de l’intensité de l’effort. Il faut s’entraîner pour pouvoir relever le défi dans des conditions optimales ! La marche d’endurance s’adresse donc aux marcheur.e.s entraîné.e.s, et par extension aux personnes ayant une pratique sportive régulière.

Comment s’équiper : le matériel conseillé

Au vu des distances parcourues, mieux vaut avoir des vêtements techniques pour s’adapter aux changements météorologiques et de bonnes chaussures de marches. Pour les chaussures, on peut aussi s’inspirer des traileur.se.s en adoptant des chaussures légères et adhérences, un sac d’hydratation et des vêtements légers. On s’équipe de bâtons et pour les parcours de nuit, il est obligatoire d’avoir un gilet fluorescent et un éclairage. Enfin, on pense à ne pas surcharger son sac, puisque pour chaque épreuve les affaires des membres du groupe sont transportées. Et c’est parti pour marcher de concert !

Où pratiquer : les idées de parcours

  • Cette pratique est encore assez confidentielle : on peut se renseigner auprès de la FFRandonnée pour identifier les clubs concernés à partir de la barre de recherche.
  • On peut aussi trouver le calendrier des évènements organisés en France.

Pour se dépasser en pleine nature : le trail

C’est quoi ?

Le trail, c’est une pratique sportive qui consiste à courir sur des sentiers, le plus souvent en pleine nature. Le dénivelé positif est au cœur de cette pratique sportive ! Ce n’est pas un type de randonnée à proprement parler, mais elle s’en rapproche : on alterne dans les montées entre marche dynamique et course à pied. Pas besoin d’être en haute montagne et d’avaler de longues distances pour faire du trail. Vous connaissez tous et toutes cet éminent philosophe, amateur de trail, qui a un jour dit : je cours donc je sue !

Le trail ne se pratique pas qu’en montagne. En revanche, le terrain sur lequel on évolue varie tout le temps (sentiers, boue, pierres), même pour un trail urbain. On n’oublie pas les citadins :  l’urban trail a la côte !

C’est un sport qu’on peut pratiquer en compétition comme en loisir.

Pour qui : le niveau requis

On ne vous apprend rien : si vous débutez en trail, il faudra attendre un peu avant de courir l’Ultra-Trail du Mont Blanc. On commence de manière progressive (tant au niveau du dénivelé et de la technicité) sur des distances plutôt courtes. Et on court régulièrement – même sur route – pour augmenter ses capacités physiques et envoyer du lourd !

Et puisque certains passages se font en marche dynamique, faire de la randonnée est toujours utile pour bien s’entraîner. Si on est à l’aise, on peut essayer le fast hiking, qui consiste à courir dans les descentes et sur le plat, et à marcher vite en montée. Cela permet de travailler le cardio et l’endurance qui sont primordiaux en trail.

Comment s’équiper : le matériel conseillé

Les chaussures de trail sont indispensables pour éviter les blessures et c’est l’équipement n°1 à avoir pour se lancer. Il faut aussi a minima un K-way ou une veste type Gore-Tex pour se protéger des intempéries. Pour découvrir tous les conseils pour bien choisir le matériel indispensable pour le trail, rendez-vous ici.

Où pratiquer : les idées de parcours

  • Ce qu’on fait en randonnée, on peut le faire en courant ! Partant de là, on n’a plus qu’à aller s’inspirer directement dans les ressources de randonnée citées plus haut dans l’article pour trouver des idées de parcours à faire en trail.
  • D’autres sites sont spécialisés sur les parcours trail, comme tracedetrail.fr.
  • Aussi, on peut se rapprocher d’une station de trail près de chez soi pour découvrir de nouveaux circuits.
  • Si on veut partir en groupe avec un guide spécialisé, le mieux est évidemment de partir avec le Club Chilowé sur un séjour de trail organisé !

Pour s’aérer : la balade

C’est quoi ?

La balade, on connaît. Promenade familiale pour découvrir les paysages environnants, balade digestive à la sortie d’un buffet à volonté ou cueillette de champignons avec Papi : c’est le même combat. La différence avec la randonnée, c’est la préparation : on part les mains dans les poches, sans carte ou topo, en terrain connu. On met le nez dehors !

Pour qui : le niveau requis

La balade est vraiment accessible à TOUT le monde. En règle générale, le parcours de la balade ne présente pas de difficultés techniques. Mais attention, on ne parle pas de la difficulté à trouver LE coin à champignons

Comment s’équiper : le matériel conseillé

Attention Murielle, ce n’est pas parce que la balade n’est pas très technique qu’il faut partir en claquettes-chaussettes ! On préfère une paire de chaussures qui adhère un peu, à une paire de chaussures de villes à la semelle lisse. Dans tous les cas, le confort, la légèreté et l’adhérence sont de mise. Il n’y qu’à voir le résultat quand on marche en ville avec des chaussures inconfortables…

Où pratiquer : les idées de parcours

Si vous êtes en panne d’inspiration de balades, souvenez-vous que l’aventure est au coin de la rue ! Aller à la boulangerie du village à pied, prendre le temps de visiter sa ville, ou encore partir à la chasse aux bolets dans le petit bois derrière votre jardin : l’important, c’est de faire marcher ses jambes.

Et voilà, avec toutes ces infos, vous savez maintenant où aller pratiquer en France : il n’y a plus qu’à choisir votre type de randonnée !

Pour aller plus loin : questions-réponses

Comment connaître son niveau en randonnée ?

Il existe un système de cotation crée en 2015 par la FFRandonnée et le Ministère des Sports destiné à aider les marcheur.ses.s à évaluer le niveau des randonnées. Si les plus expérimenté.e.s n’ont pas de difficulté à choisir des itinéraires adaptés à leur niveau, c’est plus ardu pour les débutant.e.s qui peuvent s’engager sur des sentiers trop compliqués pour eux. C’est bien pratique, non ?

Précis et simple, ce système comporte trois critères : l’effort, le risque en cas de chute et la technicité. Chaque critère est lui-même divisé en 5 niveaux. On peut retrouver ces critères sous formes de pictogrammes dans les topoguides édités par la FFRandonnée.

Comment organiser une randonnée en famille ?

Ce n’est pas parce qu’on a des enfants qu’on ne peut plus faire de sorties randonnées ! Le mieux, c’est même de les emmener avec nous pour leur donner le goût du grand air, et surtout pour créer de supers souvenirs en famille.

La randonnée doit être adaptée aux capacités des enfants : concrètement, on peut faire âge x 1,5 pour avoir une idée de la distance en kilomètres que l’on peut parcourir. À partir de 10 ans, un enfant a l’âge pour faire de grandes randonnées, mais on fait attention à ne pas dépasser 6h de marche. Aussi, on pense à se ménager suffisamment de pauses. Côté ludique, on a trois conseils : pour motiver les enfants davantage, on peut l’inclure dans la planification de l’itinéraire s’il est en âge ! Le deuxième conseil, c’est d’éveiller l’enfant à la nature : peut-être va t-il apercevoir des traces d’animaux, reconnaître des feuilles d’arbres… Enfin, conseil d’éleveur de micro-aventurier en herbe : toujours avoir à manger sur soi !

Pour en savoir plus, vous pouvez vous rendre sur cette page pour savoir tout ce qu’il faut pour partir avec vos enfants en randonnée.