Bikepacking : le guide ultime pour bien débuter en 2024

Connaissez-vous le bikepacking ? Si vous vous intéressez au vélo, vous n’avez pas pu passer à côté : bikepacking par ci, bikepacking par là… Mais au fait, c’est quoi le bikepacking ?

Dans ce guide, on vous explique tout sur cette approche sobre et légère du voyage à vélo. Les origines du concept, comment bien démarrer, quel équipement choisir, comment planifier son itinéraire, les astuces d’un expert de l’équipe… On a même conçu des séjours d’initiation rien que pour vous !

Qu’est-ce que le bikepacking ?

Les origines du bikepacking

On entend souvent dire que le bikepacking date des années 2000, et c’est vrai que le terme a été remis au goût du jour dans le cadre de courses à vélo d’ultra-distance outre-Atlantique, comme la Tour Divide. Cette course part du Canada et traverse les États-Unis pour rejoindre la frontière mexicaine : un itinéraire de 4 418 km ! Ça donne le tournis.

Mais en réalité le terme est bien plus ancien. Il a d’abord été utilisé à la fin du XIXe siècle par l’armée américaine, notamment les Buffalo Soldiers, des soldats américains qui voyageaient régulièrement à vélo entre leur fort du Montana et le Missouri, sur plus de 3000km !

Et chez nous, on peut penser aux premiers muletiers à vélo, également à la fin du XIXe siècle, mais aussi aux premiers participants au tour de France début XXe : leur équipement ressemblait à s’y méprendre aux sacoches de bikepacking actuelles.

Muletiers à vélo en 1887 : pas
1887 : Pas de casque, cigare au bec… À part ça, rien n’a changé ou presque.

Définition du bikepacking

Dans tous ces contextes, les cyclistes faisaient face à un même défi : voyager le plus léger possible pour pouvoir couvrir de longues distances rapidement, mais tout en ayant avec eux l’ensemble du matériel nécessaire pour bivouaquer, manger, et réparer leur vélo. En bref, le bikepacking c’est l’art de voyager léger, sobrement et efficacement sur son vélo !

Rapidement, les voyageurs à vélo – les bons vieux “cyclotouristes” — se sont emparés du concept, dont la signification a largement dépassé le contexte des courses. Exit les porte-bagages et autres carrioles pour trimbaler son matériel, place aux sacoches ultra-légères et à l’équipement minimaliste. Pour les bikepackers, le porte-bagage c’est le vélo lui-même !

Au-delà de l’effet de mode et de l’avalanche de marques surfant sur cette tendance, reconnaissons une chose : le bikepacking, c’est du génie.

On dit qu’à vélo on transporte le poids de nos peurs et de nos appréhensions : tout ce matos qu’on embarque “au cas où”. L’objectif ici est de simplifier au maximum son équipement tout en assurant son autonomie pour pédaler, manger, boire et dormir.

Photo shooting Bikepacking USA

Mais alors par où commencer ? Choix du vélo, des sacoches et des fringues, préparation de l’itinéraire, matos de bivouac… On a recensé les principales questions auxquelles chaque nouveau pratiquant fait invariablement face, et on en a fait une petite sélection de conseils et astuces pour bien débuter en bikepacking ! Vous nous en direz des nouvelles.

Guide d'achat : 👉 Les 10 équipements indispensables en bikepacking

Quel type de vélo choisir ?

Avant tout, laissez-nous vous préciser que les conseils au sujet du bikepacking que vous trouverez dans cet article sont forcément subjectifs ! Ils sont le fruit de notre propre expérience et vous trouverez forcément des sons de cloches différents ailleurs. C’est particulièrement le cas pour le choix de votre vélo pour un voyage en bikepacking.

Que vous soyez adepte du VTT, du pignon fixe, de la randonneuse ou d’un bon vieux VTC, le principal c’est qu’il roule et que vous vous sentiez bien dessus.

quel type de vélo choisir en bikepacking
©Viktor Bystrov

Une fois qu’on a dit ça, on peut annoncer la couleur : nous, on pense qu’un vélo de gravel est le meilleur compromis pour partir à l’aventure le temps d’un week-end ou de plusieurs jours.

Gravel (en français : “gravier”) : encore un terme qu’on entend partout ! Le gravel, c’est un vélo qui se situe à la croisée du vélo de route et du VTT. Avec une géométrie et un cintre hérité du vélo de route, il offre un dégagement suffisamment important pour monter des pneus larges (mais pas aussi larges qu’en VTT) afin de pouvoir emprunter sans crainte les sentiers forestiers et autres pistes DFCI dont la France regorge.

Qu’il soit en aluminium pour les modèles les plus abordables, en acier pour le confort, en carbone pour la légèreté ou même en titane pour un compromis parfait entre tout ça… Le vélo de gravel est idéal pour ne pas se cantonner à un seul type de surface et rouler en fonction de ses envies et des opportunités qui se présentent.

Alors forcément en voyage, on adore et cela permet de laisser une certaine place à l’inconnu : après tout, c’est ça l’aventure !

Qu'est ce que le bikepacking

Quelles sacoches accrocher sur votre vélo ?

Encore une fois, chacun fait ce qu’il veut et surtout avec les moyens du bord. Mais s’il y a une chose à éviter, c’est le (gros) sac à dos. À vélo, il tient chaud, fait mal aux épaules et aux lombaires… Et s’il est trop chargé il risque de vous déséquilibrer. À la limite, un sac d’hydratation ou un sac de trail peut être utile, mais c’est tout.

Si les bons vieux porte-bagages traditionnels peuvent faire l’affaire, au risque d’avoir le look de tonton Jean-Mi sur son motobécane des années 70, on vous conseille plutôt de vous équiper d’un ensemble de sacoches conçues pour le bikepacking.

Légères, imperméables et modulables, elles vous permettront d’ajuster au mieux la capacité de charge de votre vélo pour prendre juste ce qu’il vous faut, rien d’autre. Pas de place pour le superflu !

Photo shooting Bikepacking USA

La combinaison la plus classique est la suivante : sacoche de selle à l’arrière, sacoche de cadre ou top-tube au centre, et sacoche de guidon à l’avant.

Comment organiser ses sacoches de bikepacking ?

Dans la sacoche de selle, on met tout ce qui est volumineux mais léger (pour éviter que ça ne ballotte trop). La veste imperméable, les fringues de rechange, la trousse de toilette et la trousse de secours.

Dans la sacoche de cadre, on met à la fois tout ce qu’on a besoin d’avoir sous la main pendant la journée, mais aussi tout ce qui pèse lourd afin de mettre le maximum de poids au niveau du centre de gravité naturel du vélo. Cela permet de charger son biclou sans trop modifier son comportement. Portefeuille, kit de réparation, batterie externe, cadenas, lunettes, etc…

Et enfin dans la sacoche de guidon, moins accessible car coincée entre les deux cocottes, tout ce qu’on déballe seulement le soir : sac de couchage, tarp, hamac (cf plus loin). En gros vous avez la salle de bain et le dressing à l’arrière, le vide-poche/séjour/bureau au milieu et la chambre à coucher à l’avant !

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Quelles fringues embarquer pour un voyage à vélo ?

Premier élément : on en prend le moins possible ! Le principal, c’est d’être confortable quand on est sur la selle et au chaud quand on ne roule pas.

Indispensable : le cuissard

Premier accessoire indispensable : le cuissard. Fabriqué sans coutures pour éviter les frictions, il se porte sans sous-vêtements et comporte un pad appelé “peau de chamois” (historiquement, c’était une vrai peau de chamois… vive l’odeur) pour soulager les points d’appui sur la selle. Un jour, on nous a conseillé d’en embarquer toujours un deuxième d’une marque différente, pour plus d’hygiène et plus de confort (les pads sont placés différemment, et changer ses points d’appui peut faire du bien).

L’astuce de l’expert : la marque française Wilma spécialisée dans le cyclisme féminin propose un astucieux cuissard avec peau amovible pour les femmes (mais aussi ici pour les hommes), hyper pratique pour emporter seulement une seconde peau et réduire encore plus le poids !

Pour le haut : la règle des 3 couches

Pour le haut, à vélo comme en rando la règle des 3 couches est magique : une première couche respirante et isolante (un sous-maillot en maille ou en mérinos s’il fait froid), une deuxième pour se maintenir au chaud (un maillot de vélo ou une chemise en mohair) et une troisième pour rester au sec (une veste imperméable et respirante).

Pour le reste, on pense forcément au casque, à des chaussettes de rechange et à une tenue sèche pour le soir qui servira pour la nuit. Une micro-doudoune peut servir de quatrième couche super efficace pour les soirées particulièrement fraîches !

Et les chaussures ?

Côté pompes, cela dépendra de votre choix de pédales (cf plus haut). Si vous avez des chaussures automatiques de route, n’oubliez pas de prévoir une deuxième paire pour le soir. Ça vous évitera de marcher comme un canard…

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Comment préparer son itinéraire ?

En suivant des cartes

Là-dessus, soyons cash : l’aventure aujourd’hui, c’est d’utiliser des cartes papiers. Il faut les trimbaler, les protéger de la pluie, s’arrêter pour les lire, se perdre, faire des kilomètres en trop… Autant de contraintes qui donnent tout son sel au voyage à vélo !

Avec un GPS grâce à Komoot

Mais nous, on adore quand même Komoot. C’est à notre sens l’outil le plus simple et le plus efficace pour planifier et suivre son itinéraire. L’aventure est différente et croyez-nous, ce n’est pas parce que vous utilisez une appli que vous échapperez aux galères qui seront à la fin vos meilleurs souvenirs !

Photo shooting Bikepacking USA

On trouve Komoot très intuitif pour créer sa route en fonction de sa pratique : gravel, route, VTT, cyclotourisme. Il permet également de s’inspirer des “traces” d’autres personnes et affiche des infos sur les refuges, les points de ravitaillement, les restos etc.

En version premium, il permet en plus de planifier son itinéraire jour par jour, en fonction du nombre de kilomètres et d’heure qu’on souhaite rouler… Une fois créée, on peut soit télécharger la trace (sous forme d’un fichier GPX) sur son compteur GPS (type Garmin ou Wahoo) ou tout simplement la suivre sur son smartphone qu’on aura fixé au guidon.

Photo shooting Bikepacking USA

À ne pas oublier : la batterie externe

Mais qui dit électronique dit batterie : à vélo, c’est le nerf de la guerre ! Pour être autonome, on a l’habitude d’embarquer une batterie externe qui se glisse dans la sacoche de cadre et qui permet d’assurer l’équivalent de 7 recharges.

Pour les puristes, on pensera à installer un moyeu dynamo qui permettra de charger votre téléphone ou votre compteur grâce à la rotation de la roue. Dans tous les cas, l’idéal est de toujours avoir une carte papier en back-up !

Quelle selle de vélo sélectionner ?

Ne négligez surtout pas le choix de la selle : c’est sur elle que votre popotin va reposer plusieurs heures par jour. Le modèle idéal dépendra de votre position sur le vélo, de votre pratique et de la largeur de votre postérieur. Tout ça est très personnel, et le bon modèle pour vous ne sera pas celui de votre voisin. Mais il y a quand même quelques points de repère à avoir pour sélectionner la bonne selle.

Choisir la bonne largeur de selle

D’abord, et c’est le plus important : il faut qu’elle soit à votre taille. Pour ça, il faut mesurer vos ischions ! Ce sont les os légèrement pointus que vous sentez sous vos fesses : c’est sur eux que vous êtes assis·e sur votre vélo.

Pour les mesurer, mettez-vous cul nul (faites-ça chez vous quand même…) et asseyez-vous sur une feuille de papier. Faites une marque de chaque côté au niveau du point d’appui de vos os, puis mesurez l’espacement entre ces marques. Vous trouverez une mesure située entre 70mm et 160mm.

Vous pourrez ensuite choisir la bonne largeur de selle :

  • De 60mm à 100mm : choisissez une selle étroite (entre 130 et 143mm).
  • De 100mm à 130mm : privilégiez une assise moyenne (entre 143 et 155mm).
  • De 130mm à 160mm : il vous faudra une selle large (largeur supérieure à 155mm).

Ça vous semble compliqué ? Il existe une astuce… La taille de votre pantalon ! C’est moins précis, mais en gros : si vous faites du 36 ou 38, partez sur une selle étroite ; une selle moyenne si vous mettez du 40 ou 42, et au delà une selle large.

Évitez les modèles trop rembourrés

De façon contre-intuitive, évitez de choisir une selle trop rembourrée, type grosse selle bien large en gel. C’est plus confortable pour aller chercher le pain, mais après une journée sur le vélo : gare aux échauffements !

On préférera un modèle légèrement rembourré voire pas du tout, qui limitera les frictions tout au long de votre voyage. Enfin, on préfèrera aussi une selle évidée surtout chez ces messieurs pour réduire la pression sur le périnée.

L’astuce de l’expert : pensez à emporter dans vos sacoches une crème type Cicaplast (à utiliser avant d’avoir mal) et/ou Cetavlon (pour réparer la peau une fois que le mal est fait…).

Photo shooting Bikepacking USA

Quelles pédales adopter ?

Du côté des pédales, vous avez trois options : plates, automatiques de route et double-face SPD. Si vous débutez tout juste le vélo, commencez par des pédales plates. Mais si vous avez l’habitude de rouler vous utilisez certainement déjà des pédales auto. Elles permettent en effet de profiter de votre force de pédalage à la poussée mais aussi à la tirée.

Pour le bikepacking, on trouve beaucoup plus d’avantages aux pédales de VTT, aussi appelées pédales SPD. Utilisées avec des chaussures de VTT (dont la cale est plus enfoncée dans la semelle), elles sont idéales pour allier performance et confort, parce qu’elles facilitent la marche (le soir au bivouac, ou si avez eu la bonne idée de monter une pente raide avec un vélo chargé) contrairement à leurs cousines de route.

Elles sont aussi beaucoup plus résistantes, un avantage si vous partez pour plusieurs semaines sur votre vélo ou que vous multipliez les voyages. Dans tous les cas, la paire de tongs pour le bivouac est toujours la bienvenue !

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Comment accrocher son vélo ?

Notre vélo, c’est notre bébé ! Et on n’a pas du tout envie de se faire tirer notre bébé. Alors, est-ce qu’on embarque un gros cadenas en U pour l’accrocher dès qu’on s’en éloigne ? Ça fait des kilos en plus à trimballer…

Mais notre copain Yann des Rookies nous a changé la vie en nous recommandant un super produit : un mini cadenas qui pèse moins lourd qu’un smartphone. Sous la forme d’une petit câble de 60 cm à code, il permet d’attacher sa monture à un poteau ou à ses chaussures pendant qu’on dort. Il ne résistera pas à une bonne pince mais ça permet d’éviter le vol d’un opportuniste qui passerait devant votre vélo alors que vous êtes en train de vous ravitailler à la boulangerie…

Qu'est ce que le bikepacking

Où dormir en voyage à vélo ?

Même au bivouac, on peut faire mieux avec moins ! Et ça c’est un conseil qui ne vaut pas que pour le bikepacking. La tente a de nombreux avantages, mais pas ceux de la légèreté et d’une véritable immersion dans la nature… La solution pour les bikepackers qui cherchent à réduire le poids de leurs vélos et à dormir confortablement sous les étoiles : le combo hamac + tarp.

Le tarp (ou tarpaulin) est une toile qui offre une grande résistance aux intempéries. En l’associant à un hamac à moustiquaire, on s’offre une nuit suspendue tout en s’assurant de ne pas finir trempé(e). Que demande le peuple ?! Là aussi, les avantages sur la tente sont précieux : légèreté, encombrement, isolement des bestioles rampantes et symbiose avec les petits oiseaux.

où dormir quand on voyage à vélo
©Ronan Mérot

Installer son hamac dans la nature

  •  Apprenez à accrocher votre hamac et votre tarp aux arbres. Il y a plein de vidéos super bien faites sur le net. Anticipez en le faisant chez vous : on a toujours l’air con à mater un tuto Youtube au milieu des bois…
  • Rangez vos chaussures dans un sac plastique que vous glissez dans votre sac à dos. Glissez celui-ci sous vos genoux ou suspendez-le quelque part.
  • Prévoyez une épaisseur à glisser entre le hamac et le sac de couchage pour vous isoler.

Loin du sol et sans l’épaisseur d’un matelas, on attrape vite froid !

comment installer son hamac dans la nature en voyage à vélo
©Matthieu Tordeur

Pour une première aventure à vélo : partez en groupe !

La crainte la plus répandue chez les apprentis bikepackers, c’est celle de la solitude. Comment ne pas se perdre ? Et si je crève, vais-je savoir réparer ? Comment être certain de choisir le bon itinéraire, et de ne pas passer à côté du coin que je veux visiter ?

L’astuce de l’expert : pour profiter d’un itinéraire soigneusement sélectionné pour votre premier bikepacking, mais aussi pour partager cette expérience avec un petit groupe de cyclistes et l’un des meilleurs guides vélo de France, on vous a préparé des voyages d’initiation au bikepacking aux petits oignons !

Voyage à vélo de Paris à Dieppe sur l'Avenue Verte Londres-Paris

Et on a fait attention à ce qu’il y en ait pour tous les goûts :

En vélo de route

On vous propose un week-end d’initiation au bikepacking en Île-de-France au départ de Paris, pour apprendre toutes les bases de l’autonomie à vélo (matériel, tracé de l’itinéraire, organisation, etc…) sur les plus belles petites routes de la forêt de Rambouillet et de la vallée de Chevreuse.

En gravel

Partez 3 jours à la découverte des plus beaux lacs du Morvan en gravel accompagné d’un expert du coin, qui a tracé la Grande Traversée du Morvan, et dormez dans un gîte en bois éco-conçu qu’il a fabriqué lui-même. Location de gravel musculaire ou électrique de la marque Origine possible !

En VTT

Embarquez pour un un week-end randonnée, VTT et bivouac étoilé dans le Parc Naturel Régional du Vexin.

Dépaysement garanti à 2h de Paris.

En famille

On a même conçu une aventure à vélo à partager avec vos kids. Au départ de Paris, on vous emmène sur les plus belles pistes cyclables d’Île-de-France pour un premier voyage à vélo et bivouac en famille.

Souvenirs heureux, éclats de rires et bonne humeur garantis !

En pédalo

Non, on rigole… Ou presque. Si on a pas encore prévu de vous faire traverser la Manche en pédalo, on a quand même conçu un circuit alliant deux activités qui vont très bien ensemble : le canoë et le vélo.

On vous propose de découvrir cette formule originale au cœur de la Bretagne, terre de cyclisme s’il en est, lors de notre aventure Canoë, rando et vélo en Bretagne direction Saint-Malo.

De quoi faire chauffer les cuissots autant que les biceps !

Partir avec le Club Chilowé : nos aventures à vélo avec guide

Et voilà, y’a plus qu’à pédaler ! Vous avez en main tous les conseils essentiels pour bien débuter le bikepacking.