Nouvel An escape game en pleine nature dans le Jura

On se retrouve à 9h05 tapantes en gare de Besançon Franche-Comté TGV (ceux qui arrivent du TGV Inoui de 6h49 à Paris : bravo les lève-tôt !). Là, votre Captain vous attend avec son plus beau sourire et un système de covoiturage bien huilé. En 20 minutes de route, on quitte le bitume pour les premières sapinières. La forêt nous tend les bras. Vous sentez ? Ça sent l’épopée.

Une fois sur place, on commence en douceur avec une rando d’échauffement et un petit cours de topographie – orientation, lecture de carte, points cardinaux et compagnie. Pas besoin d’être un ancien scout, l’idée c’est juste de ne pas se perdre le lendemain. Marche tranquille entre 5 et 7 km, histoire de se mettre en jambes et de faire connaissance sans trop suer.

Pause pique-nique tiré du sac à midi (fromage, pain, bonheur simple) et puis… attention, les choses sérieuses commencent.

L’après-midi, c’est parti pour un escape game grandeur nature en pleine forêt ! Objectif : retrouver le secret bien planqué du Professeur Jones. En équipe, vous allez devoir faire appel à vos neurones, vos mollets et votre esprit d’équipe pour résoudre des énigmes, lire des cartes, courir après des indices et peut-être, peut-être, venir à bout de l’Adventure Box. Ambiance Indiana Jones version forêt jurassienne, sans les pièges mortels mais avec tout autant de suspense.

Le terrain est vallonné mais accessible, environ 5-6 km à parcourir, entre énigmes et défis concoctés avec amour par votre Captain.

En fin de journée, on pose enfin les sacs dans notre auberge nichée au cœur des bois. Et là… c’est la magie qui opère : dîner sous un grill finlandais, spécialités locales au menu, feu qui crépite, rires et grande tablée. On est seuls sur le domaine, alors selon les envies : balade nocturne à la frontale, concert improvisé à la guitare ou digestion contemplative sous les étoiles.

Puis, on file sous la couette dans notre dortoir chauffé. La nuit s’annonce réparatrice — et pleine de rêves de coffres au trésor.

Réveil tout en douceur entre 8h30 et 9h30 (selon la fièvre du dancefloor ou la sagesse du coucher anticipé), autour d’un p’tit dej de compet’ : café, thé, chocolat chaud, confitures maison — dont l’inimitable cramaillotte de pissenlit — histoire de faire le plein d’énergie et de soleil en pot.

Vers 9h45, on chausse les godillots pour une dernière virée dans les bois : direction la mystérieuse grotte de Plaisir Fontaine (rien que le nom nous donne envie d’y installer notre QG). En chemin, notre Captain nous initie aux secrets de la nature : comment filtrer de l’eau comme un·e trappeur·se, allumer un feu sans briquet, pister les traces d’animaux ou reconnaître les plantes qu’on peut croquer sans finir à l’hosto.

Le midi, on se régale d’un pique-nique rustico-chic : sandwich jambon-Morbier-Comté, fruits, autres délicieuses surprises et grands airs.

Puis on redescend tranquille vers notre auberge, le cœur un peu serré, mais les bottes pleines d’histoires. On prend le temps de plier bagage, d’échanger les derniers numéros, et de relancer le groupe WhatsApp (pour les photos, les recettes et les projets de retrouvailles).

À 17h30, on organise les covoits direction la gare, où l’on vise une arrivée avant 18h15 pour attraper le TGV de 18h35 (retour à Paname prévu à 20h40, avec des étoiles plein les yeux et un petit goût de fumée de bois dans les cheveux).