Trek : le tour des Glaciers des Écrins en refuge

Nous avons rendez-vous à 9h à la gare de l’Argentière-la-Bessée, on rencontre le groupe et notre Captain et c’est parti pour faire le tour des glaciers du Parc National des Écrins. Nous prenons la route en direction du Pré de Madame Carle (1 845 m), le point de départ de notre semaine de trek.

Nous débutons notre ascension en douceur, suivant un sentier bien tracé au cœur du Parc National des Écrins. Au fil de notre progression, nous admirons la beauté sauvage du paysage, dominé par les glaciers et les sommets majestueux. Après plusieurs heures de marche, nous atteignons notre refuge (2 542 m), notre première halte en altitude. On s’installe et on savoure un bon dîner montagnard tous ensemble !

Randonnée autour du Glacier Blanc et descente vers Ailefroide

Après un petit-déjeuner revigorant, nous entamons notre descente vers Ailefroide (1 504 m), un hameau paisible niché au pied des plus hauts sommets des Écrins. En chemin, nous traversons des paysages minéraux impressionnants et longeons les torrents glaciaires dont les eaux cristallines scintillent sous le soleil. Nous pouvons admirer le magnifique Glacier Blanc : le plus long du massif des Écrins. Il s’étend sur 5,5 km depuis les pentes du Dôme des Écrins (4015 m) jusqu’à 2450 m d’altitude. Autrefois relié au glacier Noir, il a connu un recul constant au XXe siècle, entrecoupé de quelques avancées spectaculaires, notamment dans les années 1980. 

Arrivés à Ailefroide, nous prenons le temps d’explorer ce village emblématique de l’alpinisme, où résonnent encore les exploits des grands aventuriers. Nous nous installons dans notre gîte pour une soirée conviviale autour d’un bon repas avant une nuit réparatrice.

Montée au Refuge à 2 500 m

Nous nous préparons pour une journée d’effort et d’émerveillement. On quitte le charmant village d’Ailefroide, blotti au creux des montagnes, pour s’élancer sur le sentier menant au prochain refuge. Très vite, les sommets imposants des Écrins nous entourent : à droite, le Pelvoux (3 946 m) se dresse fièrement, tandis qu’à gauche, la pointe des Boeufs Rouges (3 596 m) surveille notre avancée. Le chemin serpente entre les blocs de granite, longeant des torrents glaciaires aux eaux turquoise.

Au fil de l’ascension, la vue se dégage et révèle l’immensité du glacier du Sélé. Le glacier du Sélé s’étend discrètement entre les sommets du massif des Écrins. Il révèle un paysage de glace et de roche en perpétuelle évolution. Ses crevasses et séracs témoignent des mouvements du glacier, tandis que son recul progressif illustre les changements du climat en haute montagne. Un lieu à observer avec attention, au cœur d’un environnement sauvage.

Quelques chamois nous observent du coin de l’œil tandis que les marmottes sifflent notre passage. Le sentier devient plus technique à mesure que nous approchons du refuge, avec quelques passages équipés de câbles pour sécuriser notre progression. Après une dernière montée sur des éboulis, nous atteignons enfin le refuge, perché à 2511 mètres d’altitude. Face à nous, un décor grandiose où la haute montagne déploie toute sa splendeur. L’heure est venue de savourer un bon repas chaud et d’admirer le soleil se coucher sur ce panorama à couper le souffle.

Randonnée en direction du Pelvoux

Nous quittons le refuge au lever du jour, prêts pour une belle traversée en direction du prochain refuge en haute-montagne (2 700 m). La randonnée du jour nous plonge dans l’univers minéral du massif, où seuls le bruit du vent et le chant des oiseaux viennent troubler le silence majestueux de la haute montagne.

Dès la sortie du refuge, le regard est attiré par le glacier du Sélé, qui s’étire sous les parois abruptes des Bans et de l’Ailefroide. En avançant, l’itinéraire longe le glacier du Pelvoux, qui descend lentement sous la pointe des Écrins et la pointe Puiseux.

Autour, les sommets du massif des Écrins se dressent en toile de fond : l’imposant Mont Pelvoux (3 946 m) domine l’horizon, accompagné par la Barre des Écrins (4 102 m) et l’Ailefroide (3 954 m), véritables repères dans le paysage.

Le parcours nous offre une vue imprenable sur les glaciers et les crêtes environnantes, nous invitant à savourer chaque instant de cette immersion alpine. À notre arrivée au refuge, nous apprécions un dîner convivial avant une nuit reposante à plus de 2 700 mètres d’altitude.

Retour à Ailefroide 

Notre dernière journée commence par une descente progressive vers Ailefroide, ponctuée de haltes pour admirer encore une fois les paysages grandioses qui nous entourent.

Une fois au village, nous partageons un dernier repas convivial pour célébrer cette aventure inoubliable. En début d’après-midi, nous prenons la route vers la gare de l’Argentière-la-Bessée, où nous nous quittons avec des souvenirs impérissables et l’envie de revenir explorer ces montagnes majestueuses.